01
Déc
2025
20:59 PM

Comparaison entre le chant produit par les couronnes dentées des essieux moteurs de la locomotive CFF Ae 3/6 III 10264 et celui qui émane du modèle Tinplate 0 de la locomotive MAERKLIN RS 66/12920

Introduction:

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours scrupuleusement appliqué les quatre critères principaux suivants pour la prise en considération d’une locomotive ou d’une automotrice, qu’elle soit à vapeur ou électrique, à voie normale, métrique ou encore étroite:

  1. Critère visuel par ma contemplation silencieuse, admirative et intense de l’esthétique générale extérieure, ainsi que de l’aspect intérieur de son équipement technique, le tout correspondant à ma vision tractionnaire personnelle
  2. Critère auditif par ma profonde écoute du bruitage, produit par l’activation des divers leviers de commande servant à la desservance des appareils, soit les coups d’échappement, la pompe à air et l’actionnement du frein à air des locomotives à vapeur, ainsi que le lever des pantographes, l’enclenchement de l’interrupteur principal, du compresseur, des inverseurs de marche, des ventilateurs des moteurs de traction, de la manipulation de la manivelle ou du volant du combinateur à crans de marche pour l’activation du graduateur ou du claquement emblématique des contacteurs électromagnétiques ou pneumatiques de traction des véhicules-moteurs électriques sans omettre finalement celui du bourdonnement si caractéristique des moteurs de traction en courant alternatif monophasé lors du démarrage, bourdonnement produit par les périodes (par contre pas de bourdonnement avec les moteurs à courant continu), suivi du léger sifflement à basse vitesse produit par le frottement des balais sur les collecteurs, tout en relevant que l’actionnement du frein à air demeure semblable à celui des locomotives à vapeur. Ah, j’oubliais, en pleine marche, j’ai en outre toujours été fort ému par la chorégraphie alternative et le gémissement plaintif des bielles en mouvement des locomotives et automotrices électriques équipés de ce système d’entraînement de leurs essieux moteurs. De surcroît, en pleine marche, le chant des couronnes dentées activées des essieux moteurs des véhicules-moteurs électriques s’apparente parfaitement au son mélodieux et nostalgique du violoncelle ou aux grandes voix de l’opéra
  3. Critère olfactif par mon intense inhalation des odeurs caractéristiques produites par le charbon en combustion et l’huile chaude des locomotives à vapeur, ainsi que par le parfum de l’huile et de l’appareillage électrotechnique traditionnel, équipant en courant alternatif monophasé ou en courant continu, les locomotives et automotrices à traction électrique
  4. Critère tactile par la délicieuse sensation ressentie lors de la manipulation des divers appareils de commande nécessaires à la conduite des véhicules-moteurs


Locomotive 10264 et modèle MAERKLIN mis en marche:

Lors de l’acquisition, puis de la mise en service des différentes locomotives de mon réseau, tout en écoutant scrupuleusement la musique produite par leur fonctionnement, j’eus tôt fait de constater que mon modèle MAERKLIN RS 66/12920, qui reproduit l’ambiance offerte par une locomotive CFF des types “Sécheron” Ae 3/5 et Ae 3/6 III, offrait un chant très proche de celui des couronnes dentées en activité des locomotives CFF en question. Cela m’incita donc à réaliser un petit film, qui présente tout d’abord un court passage haut-le-pied de la 10264 en gare de St-Maurice puis, ceci à titre de comparaison, quelques séquences de mon modèle MAERKLIN de la RS 66/12920 en tête d’un lourd train de marchandises en marche sur mon réseau; après plusieurs essais à diverses vitesses de marche, j’ai choisi une allure relativement lente, afin que la locomotive soit constamment soumise à un effort de traction important, permettant ainsi à sa paire de couronnes dentées de s’exprimer de la meilleure façon qui soit, ceci grâce à la parfaite configuration de la caisse de la locomotive, favorable à une résonnance ainsi très proche de celle de la réalité. Il faut encore relever, que les anciens véhicules-moteurs électriques des chemins de fer réels produisaient un chant de couronnes dentées plus ou moins commun à eux tous.

Ci-après, voici ce petit film, qui résume à la perfection les textes figurant ci-dessus.